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Bûches de fin d’année : un florilège de créativité et de saveurs !

Les fêtes de fin d’année approchent déjà à grands pas et les plus grands pâtissiers redoublent d’imagination pour proposer de nouvelles créations gourmandes. Voici une première sélection de ces nouveautés inspirantes :

  • Au Royal Monceau, la bûche « Bois d’Atlantique » de Quentin Lechat

Rappelant la bûche qui réchauffe nos soirées hivernales ou celle qui s’échoue sur nos bords de plage, Quentin Lechat propose ici une bûche aux saveurs douces et fraîches, véritable ode à sa Bretagne natale et à ses soirées de Noël en famille.

« Traditionnellement, je fête Noël en Bretagne au coin du feu. Le matin avant dentamer une journée à table, jai pour habitude daller courir sur la plage ou surfer. À cette époque on trouve beaucoup de bois flotté sur les plages. Cest ainsi que mest venue lidée de créer un gâteau de Noël en forme de bois flotté, nommé « Bois dAtlantique » »

Autour de deux éléments principaux, le marron et le caviar de citron confit, et d’une ganache à la vanille de Tahiti, Quentin Lechat a créé un dessert gourmand et réconfortant, dont les saveurs contrebalancent l’esthétique brute du bois flotté.

La technicité de la bûche réside dans son enrobage chocolat et dans le long travail de taillage qui donne ce fini si particulier. Cette méthode s’apparente à un véritable travail de sculpteur, résonnant parfaitement avec la dimension artistique du Palace.

© Roméo Balancourt
  • Au Burgundy Paris, la bûche « Lumière » de Pierre-Jean Quinonero

Pour son premier Noël en tant que chef pâtissier du Burgundy Paris, Pierre-Jean Quinonero signe une création à la fois gourmande et décorative. En choisissant de travailler la cire d’abeille en tant que principale composante, le jeune Chef de 27 ans honore le travail des abeilles tout en jouant l’exercice de style. La bûche « Lumière » est pensée comme un centre de table lumineux et esthétique que l’on déguste d’abord avec les yeux, avant de découvrir tous ses arômes.

Sous sa coque en chocolat blanc réalisée à l’aide d’un moule créé sur-mesure, se dévoile un montage en étages qui donne du relief. Tous les codes de la gourmandise sont réunis : une mousse à base de cire d’abeille et une infusion cire-crème vanille pour la douceur, un biscuit noisette accompagné d’une subtile alliance praliné-crème-éclats caramélisés de noisettes pour la note croquante et un insert marmelade de clémentines pour la fraîcheur. Les flammes sont modelées grâce à la cire d’abeille, conférant un style « bonbon ».

  • Chez Délicatesserie, la bûche « Lettre au Père Noël » de Nina Métayer

Cette édition numérotée et limitée invite à la plus douce des traditions, celle de la lettre au Père Noël que les enfants aiment tant à rédiger bien garnie.

Le bourgeon de sapin, frais et délicat est intégré dans une mousse légère infusée, associé à un confit de poire et poivre de sapin, des petits cubes de biscuits madeleine au miel de forêt, posés sur un sablé croustillant aux épices de Noël, éclats d’amandes torréfiées.

  • La bûche signature « Fleur de Pistache » de Christophe Michalak

Pour les fêtes de Noël, le chef a revisité la classique bûche de Noël et lui a donné une touche orientale. Composée d’un biscuit fondant à la pistache sur lequel repose une crème onctueuse et d’un praliné pistache, le tout est agrémenté d’une très légère et discrète mousse à la noix de coco.

En forme de sapin décoré de flocons, cette bûche 2021 est 100% sans farine de blé.

© Delphine Michalak
  • À l’Hôtel du Louvre, la bûche de Julien Delhome

On reconnait tout de suite le style du chef Julien Delhome dans cette bûche de Noël : une apparence traditionnelle, au style épuré, mais toujours avec un intérieur plein de technicité dans son montage et ses textures.

Elle est composée d’un sablé craquant aux graines, d’un insert de poire rôtie au four, d’une mousse onctueuse au Dulcey et d’un confit de poire à l’estragon, promesse d’une belle fraicheur pour conclure les fêtes de Noel

La poire est à l’honneur cette année, et pas n’importe laquelle, la poire Doyenné du Comice. Fruit de l’hiver par excellence, elle trouve parfaitement sa place dans la bûche de l’Hôtel du Louvre. Poire généreuse, charnue et juteuse, elle est délicieuse crue, mais également cuite, sa chair supportant parfaitement les différentes cuissons.

C’est justement cela qui a inspiré le chef, qui décline la poire en 3 textures différentes, rôtie lentement au four mais aussi confite et crue.

La fraicheur de l’estragon, avec sa note anisée, viendra prolonger la dégustation tout en faisant le lien avec l’Officine, restaurant de l’Hôtel du Louvre, où plantes et herbes aromatiques sont mises à l’honneur.

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