Secteur touristique : une année 2021 à la peine
La Direction des études et des prévisions financières (DEPF) vient de publier sa 300ème note de conjoncture visant à donner un résumé global sur l’économie marocaine en 2021, tout en faisant un zoom sur les secteurs d’activités principaux au Maroc
Ainsi, selon la DEPF, le secteur touristique a connu lors de l’année précédente un semblant de relance, contrastée par les nombreuses mesures gouvernementales destinées à ralentir la propagation du virus.
En effet, lors du dernier trimestre de 2021, le secteur a réussi à maintenir son redressement progressif entamé au deuxième trimestre. Toutefois, ces résultats demeurent loin de leur niveau d’avant la crise, à l’image des recettes touristiques qui ont avoisiné lors de l’année écoulée les 34,3 milliards de dirhams soit -56,5 % par rapport à 2019. Du côté des nuitées réalisées dans les établissements classés, elles ont progressé de 31,8 % en 2021 mais restent en baisse de 63,6% par rapport à leur niveau enregistré à fin 2019. La DEPF explique par ailleurs que la croissance du nombre d’arrivés de MRE (+12%) et la progression du flux d’arrivées touristiques (+34%) au Maroc ont largement contribué à la relance du secteur touristique.
En dernier lieu, il est important de rappeler qu’avec l’annonce du plan d’urgence adopté pour soutenir les acteurs du secteur touristique au Maroc et la réouverture des frontières nationales, les perspectives sont plutôt prometteuses. Dans ce sens, la DEPF indique que plusieurs compagnies aériennes ont repris leur activité de et vers le Royaume et que le nombre de vols internationaux enregistré dans les aéroports nationaux s’est élevé à 1 654 vols lors de la première semaine de reprise (du 7 au 13 février), avec un engouement particulier du marché français qui représente 28% des réservations de nuitées des étrangers. Il est à noter que, depuis le 16 février 2021, la destination Maroc est classée par les autorités françaises dans la liste verte, donc parmi les pays à circulation négligeable ou modérée du coronavirus, en l’absence de variant préoccupant émergent.