Aérien : Easyjet prévoit d’augmenter ses capacités sur le Maroc
À l’invitation de l’Office national marocain du tourisme (ONMT), les dirigeants de la compagnie aérienne britannique Easyjet sont à Marrakech du 4 au 7 octobre, afin d’étudier les possibilités d’augmenter leurs opérations et investissements au Maroc. Le CEO du groupe et PDG de la compagnie aérienne, Johan Lundgren, est ainsi accompagné par Gary Wilson, PDG du TO Easyjet Holidays, branche tour opérateur du groupe. Ce sont justement ces futurs développements qui ont été à l’ordre du jour des discussions entre la délégation d’Easyjet et la délégation marocaine, présidée par Fatim Zahra Ammor, ministre du Tourisme, accompagnée par Adel El Fakir, directeur général de l’ONMT.
À cette occasion, Johan Lundgren et Gary Wilson ont signé avec Adel El Fakir deux contrats de partenariat portant sur la programmation hiver du groupe Easyjet au Maroc – en attendant la signature d’un partenariat plus important sur plusieurs années, qui sera paraphé dans les prochaines semaines et qui actera l’augmentation significative de la capacité et l’ouverture de nouvelles lignes sur plusieurs destinations marocaines. Pour Adel El Fakir, « l’objectif de ce futur partenariat sera de consolider la présence d’Easyjet sur Agadir et Marrakech, mais aussi d’imaginer le partenariat stratégique commun qui permettra à Easyjet de se développer sur d’autres destinations marocaines, et de connecter le royaume aux 34 marchés européens à partir desquels elle opère déjà. »
L’idée du groupe est de se positionner non plus en compagnie aérienne uniquement, mais aussi en tour opérateur qui pourra remplir une grande partie de ses sièges aériens vers le Maroc avec ses propres clients en packages.
Rappelons qu’avec près d’un million de sièges annuels opérés sur le Maroc, Easyjet est la 5ème compagnie aérienne en termes de capacité internationale à destination du Royaume. Alors qu’elle opérait sur Marrakech, Agadir, Tanger et Essaouira en pré-pandémie, la compagnie a pour l’instant repris ses opérations sur Agadir et Marrakech en attendant de revenir au niveau d’avant crise sanitaire, voire de les dépasser.