FNIH : les structures d’hébergement touristique au bout du rouleau…
Dans un récent communiqué de presse, la Fédération Nationale de l’Industrie Hôtelière (FNIH) lance un cri d’alerte pour le secteur du tourisme au Maroc, qui « vit depuis 18 mois une situation catastrophique inédite marquée par un gel quasi-total des activités. Le secteur de l’hébergement touristique a été très lourdement impacté durant toute cette période, obligeant plus de 75% des établissements hôteliers à la fermeture de leurs établissements. »
La FNIH rappelle qu’en 2020,ses membres ont mis gracieusement à la disposition des autorités leurs établissements hôteliers avec leur personnel et leurs équipements, pour accueillir le personnel médical et les patients Covid-19. Puis, répondant à l’élan national en début d’été, le secteur hôtelier a appliqué des tarifs promotionnels inédits en faveur des familles marocaines et des MRE. Enfin, les responsables des unités d’hébergement touristiques ont privilégié la sauvegarde de l’emploi et la maintenance de leurs unités comme les investissements, pour être aux meilleurs standards de certifications sanitaires.
Malheureusement, les promesses de reprise pour l’été 2020 comme 2021 n’ont pas été au rendez-vous, compte tenu des mesures restrictives de déplacements inter-villes, d’accessibilité pour les touristes étrangers, d’horaires de couvre-feu, de limitation de capacité des chambres à la vente, etc. Aujourd’hui, après plus de 18 mois d’activité cahoteuse, le secteur de l’hébergement touristique est en train de vivre une impasse sans précédent.
La FNIH conçoit que l’urgence sanitaire soit une préoccupation nationale qui passe avant tout, mais malgré toute cette bonne volonté et les sacrifices cumulés, les structures d’hébergement touristiques regrettent que le Gouvernement ne se soit pas mobilisé à leurs côtés pour les accompagner dans leur survie. Même l’indemnité Covid, dédiée aux employés n’est toujours pas confirmée. Quid pour les mois prochains…
Dans ce contexte, la FNIH est dans l’obligation de relayer les S.O.S. de survie de toutes ses associations régionales afin de sensibiliser le Gouvernement sur les conséquences économiques, sociales et financières inéluctables si ce long silence incompris perdure, et bien sûr trouver des solutions urgentes dans le contexte actuel.