Sommet historique du G20 en Afrique du Sud : le tourisme reconnu comme levier majeur de prospérité partagée

Pour la première fois de son histoire, le G20 s’est réuni sur le sol africain, sous la présidence de l’Afrique du Sud. Les dirigeants des principales économies mondiales ont officiellement reconnu la contribution déterminante du tourisme à la prospérité partagée, à la durabilité et au développement inclusif.
La Déclaration des dirigeants du G20 consacre un ensemble d’engagements forts en faveur d’un secteur considéré comme un moteur économique essentiel. Elle met l’accent sur la promotion de l’innovation et de l’investissement, l’amélioration de la connectivité aérienne, de l’accès au marché et du développement de nouvelles liaisons, le soutien à la transformation numérique des start-up, microentreprises et PME touristiques, le déblocage de financements pour le tourisme durable, la création de débouchés pour les jeunes, les femmes, les populations vulnérables, les communautés locales et autochtones, la mise en œuvre de pratiques touristiques inclusives et durables, la mobilisation de capitaux publics et privés pour des investissements alignés sur une vision durable ainsi que l’intégration du tourisme dans les stratégies nationales de développement.
Zurab Pololikashvili, Secrétaire général d’ONU Tourisme, a salué cette avancée majeure en rappelant que les économies du G20 représentent environ 70 % du tourisme international. « Il est spécialement encourageant de constater que les dirigeants du G20 ont la volonté d’accroître et d’améliorer la connectivité entre les destinations, d’accélérer l’innovation et le passage au numérique, de veiller à ce que le secteur ne laisse personne de côté et de faire une place au tourisme dans les stratégies nationales de développement. »
Les dirigeants du G20 ont insisté sur la nécessité d’accélérer l’innovation et la transition numérique, de renforcer la sécurité et la sûreté aériennes tout en garantissant une concurrence loyale, d’élargir les opportunités économiques pour les groupes marginalisés et d’adopter une approche fondée sur des données factuelles pour guider les politiques publiques. Ils ont rappelé l’importance de mobiliser des financements transparents et prévisibles afin de soutenir le tourisme durable, élément central du développement futur du secteur.





